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Connaissez-vous les 12 types d’Orgasmes Féminins ?

Combien d’orgasmes différents seriez-vous capable de citer ? 1, 2, 3, peut-être un peu plus ? Vous connaissez probablement l’orgasme clitoridien, le coït vaginal et vous avez souvent entendu parler du point G, sans trop savoir s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité ?

Orgasme des tétons, jouissance anale ou encore cervicale, il existe 12 types d’orgasmes féminins ! Comme vous allez le découvrir, le corps de la femme recèle de zones érogènes, parfois connues, le plus souvent secrètes, qui ne demandent qu’à exulter.
Love to Love vous dévoile toutes les nuances de l’orgasme féminin et vous livre toutes les clés pour atteindre le septième ciel !


L'ORGASME CLITORIDIEN

Commençons par l’orgasme le plus commun et le plus facile à atteindre. Plus de 90 % des femmes déclarent effectivement avoir eu un orgasme clitoridien, certaines avouent même l’obtenir en moins de 3 minutes. 

Il est donc l’orgasme le plus naturel et le plus instinctif. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que le clitoris n’a aucune autre fonction que celle d’apporter du plaisir. Bien sûr, d’autres parties du corps peuvent en procurer, mais toutes servent également à d’autres fins. 

Pour rappel, le clitoris est un organe composé de deux arches et de milliers de terminaisons nerveuses similaires à celles du gland du pénis masculin. Le système clitoridien est également relié aux autres systèmes érectiles du corps féminin. 

Comment le reconnaître ? L’orgasme clitoridien est relativement court et plus aigu que l’orgasme vaginal. Il peut bien sûr être atteint sans pénétration. 


L'ORGASME VAGINAL ou ORGASME DU POINT G

L’orgasme vaginal est plus complexe que le plaisir clitoridien. Seulement 30 % des femmes environ ont connu la jouissance vaginale. Il est souvent associé au fameux point G (point de Gräfenberg) dont la stimulation permettrait d’atteindre la jouissance ultime. 

Mythe ou réalité ? Le mieux, c’est encore d’essayer ! Pour le trouver, sachez que le point G est situé à 3 cm de l’entrée du vagin. Il est reconnaissable par son aspect bombé et sa muqueuse un peu plus râpeuse que les autres. 

La sensibilité du vagin donne lieu à de nombreuses interprétations. Une chose est sûre, il est pourvu de nombreux tissus érectiles et sa muqueuse est chargée de nombreux capteurs sensitifs qui se concentrent en zones érogènes telles que le point G. 

Contrairement au clitoris, le vagin n’est donc pas un organe de plaisir, il le devient. Les heureuses élues ont généralement une excellence connaissance de leur corps et (ou) un partenaire qui sait les stimuler. 

Plus profonde et plus longue que l’orgasme clitoridien, la jouissance vaginale peut se diffuser dans tout le corps. Il ne peut être atteint que par la pénétration du pénis, des doigts ou de sex-toys appropriés, tels que les vibromasseurs qui ont une tête courbée. 

Nous vous conseillons d’explorer votre point G avec des vibromasseurs au design spécifiquement conçu pour le stimuler, tels que Sassy Bunny ou Witty

L'ORGASME MIXTE

Comme son nom l’indique, l’orgasme mixte est la combinaison des deux précédents types d’orgasmes. Techniquement, la simultanéité de ces deux orgasmes peut provoquer une jouissance encore plus intense. 

Pour l’atteindre, il faut donc que le clitoris et les zones érogènes du vagin soient stimulés en même temps. Pas de panique, cela n’est pas aussi compliqué qu’il n’y paraît. 

Oui, car le corps humain est bien fait ! Rappelez-vous, nous vous disions plus haut que « le système clitoridien est relié aux autres systèmes érectiles ». Parmi ces systèmes figure la gaine périvaginale, là où se situe… le point G !

Si les deux sont reliés, attention toutefois à ne pas vous reposer sur vos lauriers. Pour connaître l’orgasme mixte, les deux zones doivent réellement être stimulées. Alors, pourquoi ne pas accompagner les va-et-vient de la pénétration par quelques caresses clitoridiennes ? 

Ou encore d’avoir recours à des sex-toys adaptés : œuf vibrant et stimulateur clitoridien « Wonderlove », cockrings vibrants, rabbits, etc.

L'ORGASME MULTIPLE

Vous avez eu 4 orgasmes cette semaine ? Félicitations, vous devez être une femme pleinement épanouie. Néanmoins, si vous avez effectivement connu de multiples orgasmes, vous n’avez probablement pas connu d’orgasme multiple !

Ce type d’orgasme est probablement le plus incroyable d’entre tous. Le bouquet final, le Saint Graal du plaisir sexuel apporté par une succession d’orgasmes au cours d’un seul et même rapport !

Encore une fois, l’existence de l’orgasme multiple est souvent controversée. N’en déplaise aux plus sceptiques, le corps féminin est capable d’expérimenter des orgasmes successifs et parfois très longs, ce qui n’est pas le cas du corps masculin. 

D’ailleurs, selon une enquête menée par VictoriaMilan, 19,5 % des femmes déclarent expérimenter l’orgasme multiple une fois par an. 

Pour le provoquer, il « suffit » de varier les plaisirs (préliminaires, positions, rythmes, etc.), de jouer avec toutes les sensations (sucer, lécher, caresser, etc.) et avec toutes les parties du corps (bouche, poitrine, sexe, fesses, etc.). 

 

L'ORGASME ANAL

La pratique du sexe anal reste taboue pour de nombreuses femmes. Et pourtant, la sodomie peut provoquer un orgasme anal d’une intensité incomparable. En effet, l’anus et sa zone sont pourvus de terminaisons nerveuses qui aiment particulièrement être chouchoutés. 

Pour l’atteindre, deux règles d’or : être à l’écoute de son corps et avoir une confiance totale envers son partenaire. Si le rapport anal peut déclencher de puissants orgasmes, il peut également être douloureux, d’où la nécessité de bien se préparer. 

Anulingus, lubrification, pénétration par les doigts ou par les toys, il existe de nombreuses pratiques ou accessoires permettant de rendre l’expérience agréable. 

N’hésitez pas à consulter notre sélection de plugs anals et de lubrifiants intimes. 


L'ORGASME NOCTURNE

Les pouvoirs du cerveau féminin sont si nombreux qu’ils peuvent même déclencher des orgasmes durant le sommeil. Élégamment baptisé « snoregasm » par les Anglo-saxons, l’orgasme nocturne a lieu lorsqu’une femme jouit involontairement pendant qu’elle dort. 

Ce type d’orgasme, largement associé aux jeunes garçons adolescents, est en fait une expérience commune aux deux sexes et à tous les âges. Il serait même le signe d’une belle vitalité sexuelle.

Si les hommes auraient naturellement plus de facilités à l’atteindre (rappelons-le, ils connaissent chaque nuit plusieurs érections), les femmes peuvent également produire des sécrétions vaginales liées à l’excitation. 

Contrairement aux idées reçues : 

  • l’orgasme nocturne est une expérience tout à fait naturelle, qui ne peut être ni contrôlée, ni arrêtée ;
  • il n’est pas un signe de manque ou de frustration sexuelle ;
  • Il n’est pas forcément provoqué par un rêve érotique.

En somme, difficile de vous donner des conseils pour y arriver. Le chemin le plus court est certainement votre capacité à lâcher-prise et la puissance de votre imagination !


L'ORGASME CERIVICAL

On vous l’accorde, sur le papier, l’orgasme cervical manque cruellement de sex-appeal. Encore peu connu, il offre néanmoins des sensations très intenses et qui parcourent le corps dans son intégralité. De quoi s’agit-il ? 

L’orgasme cervicale, ou « deep orgasm », désigne la jouissance obtenue grâce stimulation d’une zone appelée le « cervix ». Situé sur la partie basse et étroite de l’utérus, le cervix est particulièrement innervé. 

Pour y arriver, il n’existe pas 36 façons ! Seule une pénétration suffisamment profonde pour venir toucher le cervix vous permettra d’atteindre l’orgasme cervical. Naturellement, l’anatomie des deux partenaires et la taille du sexe de l’homme favorisent cette pénétration. 

Nous vous conseillons par ailleurs d’ouvrir votre corps grâce aux préliminaires et de ne surtout pas le brusquer. 


L'ORGASME DE L'URÈTRE ou DU POINT U

À l’instar du précédent, l’orgasme de l’urètre peut bloquer un certain nombre de femmes rien que par sa dénomination. Il désigne en fait la stimulation du point U, zone érogène encore méconnue du corps féminin. 

Le point U est situé au-dessus de l’entrée vaginale, à l’endroit où se situent les glandes urétrales. Puisqu’il se trouve juste en dessous du clitoris, il est entouré de capteurs sensitifs et de tissus érectiles similaires.

Pour stimuler le point U, le sexe oral joue donc un rôle prédominant. Il peut naturellement être accompagné du toucher ou d’un allié motorisé, particulièrement précieux pour vous aider à atteindre le coït urétral. 

À noter que cet orgasme peut donner lieu à une éjaculation féminine. Ne soyez pas surprise !


L'ORGASME DU POINT A ou « DEEP SHOT »

Continuons notre visite des points érogènes du corps féminin par celui désigné par la première lettre de l’alphabet : le point A (Anterior Fornix Erogenous Zone), également appelé « deep spot ».

Ce « point profond »  se situe à l’extrémité interne du clitoris, juste au-dessus du col de l’utérus. La stimulation du point A est la promesse d’un plaisir intense et profond. La grande lubrification des parois du vagin qu’il sous-tend peut même donner lieu aux fameux orgasmes multiples. 

Étant relativement difficile d’accès par pénétration digitale, nous vous conseillons d’utiliser un vibromasseur avec une pointe longue et courbée. Il est également possible de l’atteindre par pénétration de votre partenaire, en privilégiant les positions à genoux ou sur votre partenaire. 

L'ORGASME DES TÉTONS

Saviez-vous qu’il est possible d’atteindre l’orgasme autrement que par la stimulation de la zone vaginale ? Oui, vous avez bien lu ! Certaines autres parties du corps sont tellement érogènes qu’elles peuvent mener à la jouissance. À commencer par les tétons. 

Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que chaque téton est pourvu de centaines de terminaisons nerveuses qui excitent les mêmes parties du cerveau que celles qui répondent aux stimulations clitoridiennes. 

Les sensations de l’orgasme sont néanmoins un peu différentes. Les femmes qui l’ont vécu le décrivent comme quelque chose qui se répand progressivement dans tout le corps avant d’exploser dans un plaisir intense et qui revient par vagues. 

Pour atteindre le coït, il faut un peu plus que de tendres caresses et des baisers passionnés. Alors faites preuve d’imagination et jouez avec l’excitation de votre partenaire. Ou la votre !

 
LE "COREGASM"

Jouir en faisant du sport, voilà qui devrait motiver les femmes les plus réfractaires à l’activité physique. Le « coregasm », contraction des mots anglais « core » et « orgasm » caractérise le pic de plaisir éprouvé au cours d’une activité physique. 

Mentionné pour la première fois par le sexologue Alfred Kinsey en 1953, le « coregasm » aurait tendance à survenir involontairement lorsque les muscles sont sollicités. Intéressant, mais quels sports faut-il pratiquer ?

En 2012, une étude menée par l’Indiana University a révélé le top 6 des sports au potentiel orgasmique : les exercices abdominaux (51,4 % des personnes interrogées), l’haltérophilie (26,5 %), le yoga (20 %), le vélo (15,8 %), la course (13,2 %) et la marche (9,6 %). 

Le coregasm prouve que l’orgasme ne résulte pas nécessairement d’une activité sexuelle. 


L'ORGASME DU BAISER

Cela peut paraître étonnant, mais 20 % des femmes ont déjà eu un orgasme rien qu’en embrassant leur partenaire (source : Wired Magazine). 

Êtes-vous prête à atteindre le septième ciel par les baisers tendres et langoureux de votre amant ?

Si le clitoris peut être considéré comme le centre du plaisir féminin, l’orgasme se décline en 12 nuances aux sensations multiples et intenses. 

Agréable pour le corps, la jouissance est également essentielle au bien-être mental (elle permet la sécrétion d’hormones telles que la dopamine, a sérotonine, l’ocytocine, etc.), et ce, quel que soit le type d’orgasme expérimenté ! 

Alors, à vous de jouir !

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